La démocratie participative renvoie à des procédures, des instruments et des dispositifs qui visent à promouvoir la participation des citoyens dans la prise de décisions, la gestion et le contrôle des affaires publiques. Elle pose aussi de nombreuses questions sur la relation entre citoyens, élus et experts.
Les émissions radiophonique que nous vous proposons ont été construites de manière à apporter des éléments de réponses à ces questions et vous proposent de replacer la démocratie participative au cœur de la transformation de l’action publique et de la transformation des relations entre citoyens, élus et experts. Le choix a été fait de donner la parole à une diversité d’acteurs : consultants, chercheurs, praticiens, associations, élus et citoyens. Ce choix vise à mettre en lumière différents points de vue sur la nature de la démocratie participative et sur les dispositifs qui les mettent en œuvre.
Il vous est proposé 8 séries d'épisodes autour des thématiques suivantes:
- Série 1: retour sur les origines de la démocratie participative et sur les principaux débats qu'elle suscite au niveau international
- Séries 2 et 3 : les transformations de l’action publique et au rôle joué par la participation citoyenne dans ce processus.
- Série 4 : le cas particulier de la participation citoyenne dans les projets d’aménagement urbain en France.
- Série 5 : la participation citoyenne en matière d’évaluation et de contrôle de l’action publique.
- Série 6 : la démocratie technique et de la recherche participative.
- Série 7 : les limites des démarches participatives en France.
- Série 8 : pour conclure on vous propose de revenir sur les apprentissages des séances de ce cours et de les mettre en lumière avec des retours d’expérience sur la mise en place de la politique de participation citoyenne au Grand Lyon, mais également avec d’autres expériences internationales et les apprentissages tirés de la rencontre mondiale de la démocratie participative de 2007.
Aujourd’hui, Pierre CALAME accueille son ami et complice, Patrick LUSSON.
Suite à la rencontre mondiale de la démocratie participative qu’ils ont organisé avec la région Rhône-Alpes à la fin 2007 à Lyon et dans les villes de la région,
pierre CALAME et Patrick LUSSON nous font part des enseignements qu’ils en ont tiré notamment qu’elle limite il faut dépasser quant à la façon de faire de la démocratie participative aujourd’hui pour espérer progresser.
Aujourd’hui, Pierre CALAME accueille son ami et complice, Patrick LUSSON.
Au-delà de cette mosaïque et de ce foisonnement que Patrick LUSSON et Pierre CALAME ont montré dans l’émission « La démocratie participative, ni formule magique, ni un objet figé », il me semble qu’il faut essayer de nous recentrer sur quelques fondamentaux qui sont des prérequis pour un chemin vers une démocratie plus participative.
Pour cela, que ce soit au Grand Lyon ou à la région, Patrick LUSSON - à travers notamment son expérience de Directeur à la région - nous propose quelques prérequis que je partage avec vous.
Chers amis, nous voilà à la dernière étape de notre tour de France du monde de la démocratie participative, et c’est un grand plaisir pour Pierre CALAME d’accueillir son vieil ami et complice, Patrick LUSSON.
Il a 40 ans de collectivité locale dans les jambes. Il a été longtemps Secrétaire général de la Fédération nationale des agences d’urbanisme. De 1998 à 2004, c’est lui qui a lancé le fameux Millénaire 3 du Grand Lyon à l’initiative de Raymond Barre, et puis il a dirigé de 2004 à 2008 la direction Prospective évaluation et relation avec les citoyens de la Région Rhône-Alpes. A travers ces différents postes, il a vraiment pratiqué d’une part, regardé d’autre part, de façon assez extensive ces questions des démocraties participatives.
Aujourd'hui Patrick avec son regard de praticien et d’observateur à la fois engagé, qui est capable d’être distancié, va nous dire comment il ressent cette aventure de la démocratie participative, à travers notamment son expérience de Directeur à la région.
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
Aujourd’hui Guillaume COTI(Coordinateur du collectif Pouvoir d’Agir et ancien Directeur de centre social) reçoit messieurs BALDE et MOUSSA.
Ils sont les fondateurs de l’Association de Prévention et d’Initiative Citoyenne de Montreuil et de Bagnolet, plus précisément basée sur le quartier de la Noue.
C'est un modèle, un exemple, d’association qui a été montée vraiment par des personnes qui étaient concernées par une question et qui ont souhaité agir par eux-mêmes sur cette question-là. En se réunissant et en réfléchissant ensemble.
A l'occasion de cette rencontre, ils nous racontent un petit peu l’histoire de la naissance de cette association. Quelle était la question qui a fait qu’à un moment, ils ont été réunis, et comment ils ont agi sur cette question-là?
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
Aujourd’hui Pascal AUBERT (fonctionnaire territorial chargé de mettre en œuvre des dispositifs de concertation, militant du collectif Pouvoir d’Agir.) reçoit Vincent DIVOUX qui est Directeur du centre social des 3 cités à Poitiers.
Prochainement sur le quartier des 3 cités, il va s’ouvrir un centre de santé. Ça, ce n'est pas extraordinaire. Par contre, la manière dont ce centre de santé s’est monté, d’après nous, est vraiment riche d’enseignements.
Séance 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
Aujourd’hui nous recevons Pascal Aubert. C’est un membre fondateur du collectif Pouvoir d’Agir et aussi fonctionnaire territorial.
Concerné directement par ces questions de mise en place d’instances participatives, il va faire la synthèse des sept leviers pour favoriser la participation et le pouvoir d’agir.
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
Je cite:
"Après l'émission "Valoriser et reconnaître les collectifs et les communautés" au cours de laquelle on s'est efforcé de comprendre la nécessité de regrouper chaque individu dans un collectif ou un groupe aujourd'hui on aborde ensemble un des problèmes très particuliers. C’est les formes dans lesquelles on voudrait mouler ou couler la participation des citoyens.
On a une proposition permanente faite aux citoyens. Venez dans les lieux, dans les modalités, dans les temps que nous, qui allons construire la réponse, nous voulons vous entendre et vous offrir pour vous entendre. On a besoin de vous, mais on a besoin de vous dans les cadres que nous avons prévus pour vous écouter.
Résultat, les gens ne viennent pas, ou ceux qui viennent ne sont pas ceux dont on voudrait qu’ils viennent. "
A partir de ce constat, Jean-Pierre Worms (fondateur du collectif Pouvoir d’Agir mais aussi un ancien député, sociologue et responsable associatif) reçoit Pascal AUBERT (fonctionnaire territorial chargé de mettre en œuvre des dispositifs de concertation, militant du collectif Pouvoir d’Agir.) qui nous fait part de son appréciation de la situation et propose une démarche visant à résoudre le problème évoqué.
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
Je cite:
" Laisser de la place pour que les gens agissent eux-même."
...
"En matière de démocratie, on a à gérer en France, un problème qui vient de très loin. C’est la très grande difficulté que nous avons eue, et que nous avons encore en France, à reconnaître qu’entre l’individu séparé et l’Etat, il peut y avoir des corps intermédiaires où les gens se regroupent par des communautés d’appartenance particulières. Cela peut être des communautés locales, d’où les difficultés que nous avons eues à reconnaître par la décentralisation l’autonomie des collectivités locales, mais cela peut être aussi les communautés de genres entre les hommes et les femmes, d’où la difficulté que nous avons eue en France à reconnaître le droit des femmes à être des citoyennes à part entière ou encore cela peut être aussi des problèmes de génération, d’origine culturelle et ethnique ou d’origine sociale et de catégories sociales. "
Quelle solution est apportée pour composer avec cette complexité française ?
Aujourd’hui Jean-Pierre Worms (fondateur du collectif Pouvoir d’Agir mais aussi un ancien député, sociologue et responsable associatif) reçoit Pascal AUBERT (fonctionnaire territorial chargé de mettre en œuvre des dispositifs de concertation, militant du collectif Pouvoir d’Agir.) afin de partager avec nous leur appréciation de la situation.
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
A travers des instances participatives, nous cherchons à démocratiser la décision publique. C’est en tout cas la volonté qui est affichée. Elle a après du mal à passer entre cette théorie, cette volonté affichée et la réelle pratique. Nous trouvons des freins et des choses qui sont un peu difficiles à mettre en oeuvre réellement.
Je cite:
"Il y a vraiment une grande difficulté. Nous le voyons encore avec les conseils citoyens qui peinent vraiment alors que le principe de coproduction est contenu dans la loi. Dans la réalité, cela bute pour l’instant sur le fait que les décideurs publics continuent à penser que les décisions essentielles ne peuvent être élaborées que dans le cadre de l’institution, quelle qu’elle soit.
Le seul contre-exemple un peu construit en cours date des dernières municipales. Il s’agit de l’expérience municipale de Saillans. Ils ont été au bout de la logique. "
Pour en savoir plus je vous invite à écouter cette émission.
Aujourd’hui Guillaume COTI(Coordinateur du collectif Pouvoir d’Agir et ancien Directeur de centre social) reçoit Pascal AUBERT (fonctionnaire territorial chargé de mettre en œuvre des dispositifs de concertation, militant du collectif Pouvoir d’Agir.) afin de partager avec nous un retour d’expérience.
Série 7 : Démocratie participative, un échec plutôt rassurant.
« Nous avons vu lors d'une précédente émission (« Sept bonnes raisons pour lesquelles ça ne marche pas ! »), dans ces démarches participatives, qu’il y a vraiment un levier qui est très important.
C’est partir des sujets essentiels pour les gens y compris les sujets qui fâchent, et la reconnaissance de ces personnes en tant qu’acteurs, mais aussi auteurs, est profondément légitime pour à la fois réfléchir, analyser et aussi mettre en œuvre et évaluer les projets et la co-construction d’un bien commun. »
Aujourd’hui Pascal AUBERT (fonctionnaire territorial chargé de mettre en œuvre des dispositifs de concertation, militant du collectif Pouvoir d’Agir.) reçoit Vincent DIVOUX (Directeur du centre social et culturel des 3 cités à Poitiers) afin de partager avec nous un retour d’expérience positif.
Le podcast de cette émission n'est pas disponible ou n'existe pas. Il peut y avoir un certain délai entre la fin de l'émission et la génération du podcast.
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