L'enseignement musical et le handicap semblent au premier abord difficile à concilier.
Le handicap dresse un mur invisible qu'élèves, parents ou enseignants hésitent à franchir par peur de l'échec.
Les personnes malentendantes peuvent-elles faire de la musique, en faire leur métier, voire l'enseigner en conservatoire ?
Les enseignants peuvent-ils trouver ou créer des méthodes pour adapter leur enseignement ? La professeure de piano Delphine DECAENS, malentendante de naissance nous fait part de son parcours personnel qui fait d'elle aujourd'hui une personne ressource au sein de son établissement et bien au-delà »

Le pass Culture s’adressait initialement aux jeunes de 18 ans sous forme d’un montant de 300 € valables pendant 24 mois. Ce dispositif d’aide individuelle a ensuite été élargi aux jeunes à partir de 15 ans avec une part individuelle versée sous forme de crédits en fonction de l’âge du bénéficiaire, 20 € pour les jeunes de 15 ans, 30 € pour les jeunes âgés de 16 et 17 ans.
Une part collective s’adressant aux élèves scolarisés à partir de la 4e et de la 3e jusqu’à la terminale ainsi qu’aux élèves inscrits en CAP dans des établissements publics ou privés sous contrat prend depuis cette année la forme d’une aide collective versée aux établissements scolaires. Cette part collective permet de vivre des expériences en groupe avec les acteurs culturels dans le cadre de sorties et de rencontres collectives et vient renforcer les dispositifs d’Education Artistique et Culturelle en milieu scolaire.
Ce Grain de causette aborde les multiples implications du pass Culture au niveau local et la manière dont les collectivités territoriales peuvent s’en saisir.

Hugues Kieffer dirige depuis 2015 le festival Jazz Marseille des Cinq Continents. Nous interrogeons Hugues Kieffer sur la manière dont le festival a surmonté la crise sanitaire et comment celui-ci retrouve progressivement son public.
Nous interrogeons également Hugues Kieffer sur la mutation numérique en cours depuis la crise sanitaire mais aussi comment le festival prend en compte les contraintes de plus en plus fortes de la part des pouvoirs publics sur l’empreinte environnementale des activités culturelles.

Bonne écoute à vous.

Les pouvoirs publics distinguent quatre typologies principales de handicap, moteur, visuel, auditif et mental.
La loi du 11 Février 2005 dans son article 2 définit le handicap et distingue la spécificité du handicap cognitif. À côté des fonctions mentales et psychiques, la loi met en évidence la possibilité d’un handicap dû aux troubles des fonctions cognitives avec une intelligence préservée et une absence de troubles d’ordre psychiatrique. Les personnes concernées par des troubles DYS, dyslexie, dysphasie, dyspraxie entre autres, entrent dans cette catégorie spécifique du handicap cognitif.
L’appellation TSA (troubles du spectre de l’autisme) sert à désigner l’ensemble des troubles neurologiques qui affectent principalement les relations sociales et la communication chez l’enfant et par extension l’adulte autiste. Un certain nombre de comportements inhabituels et, ou de développement d’intérêts restreints chez la personne concernée sont inclus dans les TSA qui regroupent aujourd’hui l’autisme, le syndrome d’asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié (TED-NS).
Enfin, le terme TDAH pour : Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité est apparu en 1994 et n’est pas considéré comme une maladie mais comme un trouble qui se caractérise par un ensemble de symptômes proches d’un syndrome. Les difficultés attentionnelles sont au centre du syndrome TDAH et l’hyperactivité désigne son symptôme le plus visible et le plus perturbateur.
La professeure de piano Delphine Decaëns enseigne la musique et le piano à des élèves atteints par ces différents handicaps. Nous tentons dans ce Grain de causette de comprendre de quelle manière l’enseignante travaille avec ses élèves.

Bonne écoute à vous.

Philippe Fanjas dirige l’association française des orchestres qui réunit 41 orchestres et a pour objectif de promouvoir les musiques de patrimoine et de création ainsi que ses interprètes, comme relevant du service public de la culture, au service de l’intérêt général.

Philippe Fanjas est également initiateur du collectif Accord Majeur qui regroupe chaque année l’ensemble des acteurs de la filière musicale à Aix-en-Provence et dont la 9e édition intitulée « (Re)-composer avec le vivant » a réuni en juillet 2021 plus de 350 professionnels et décideurs publics autour de la musique face au défi de la question écologique et sociale.

Ce Grain de causette prend forme dans le cadre de la lecture du rapport rédigé en 2021 par la mission sur les orchestres permanents français intitulé « Pour un nouveau pacte symphonique » et rédigé par Anne Poursin et Jérôme Thiébaux.

Ce Grain de Causette aborde la situation des orchestres de France en ce début d’année 2022.


Bonne écoute à vous.

La Fédération des Lieux de Musique Actuelles, FEDELIMA, est un réseau national comptant aujourd’hui 148 adhérents, essentiellement situés en milieu urbain et majoritairement constitués d’associations qui mettent en œuvre à travers un ou plusieurs équipements dont elles ont la gestion, des activités musicales dans des lieux, des salles, des clubs ou des SMAC (Scène de Musiques Actuelles) labellisées par l’Etat pour près de la moitié. Ce grain de causette aborde la situation de ces salles de concert debout après deux ans de crise sanitaire et alors que la plupart d’entre elles ont dû fermer leurs portes pour trois semaines à la suite d’une décision de l’Etat.

Bonne écoute à vous.

La chorégraphie et la danse contemporaines sont des formes artistiques relativement peu connues du grand public mais qui inspirent la publicité et nourrissent l’imaginaire collectif.
Le parcours et l’activité d’Éric Oberdorff nous permettent de suivre les sources d’inspiration d’un grand professionnel implanté à Nice et de comprendre le rôle que peuvent jouer les collectivités territoriales pour accompagner la reprise d’activité de ce secteur, faciliter les croisements entre la pratique chorégraphique contemporaine et le public et enfin anticiper les évolutions en cours avec le développement du numérique.

Bonne écoute à vous

La crise sanitaire a entraîné une modification de la pratique culturelle des français qui ont dû s'adapter pour répondre aux différentes contraintes imposées au fil du temps par la situation sanitaire.
Près de deux ans après le début de la pandémie, nous souhaitons donner la parole à des professionnels de la Culture afin de recueillir leur analyse au plus près du terrain et des usagers.
Nous évoquerons avec Alice DESPREZ la situation dans le conservatoire de musique, les musées de la ville, le théâtre et le cinéma.

Bonne écoute à vous

Responsable de la "galerie ambulante" située à Marseille, Stéphane Guglielmet parcourt une partie de l'année les routes de Provence pour proposer une programmation d'exposition d'art contemporain et des ateliers de pratique artistique dans les établissements scolaires situés dans les zones rurales de la Région.

S’il est encore trop tôt pour tirer tous les enseignements de la période de fermeture au public des établissements muséaux, il paraît néanmoins utile et nécessaire d’esquisser un premier bilan de la manière dont ces établissements ont vécu cette période.
Celle-ci a-t-elle été mise à profit pour engager un travail qui en temps normal n’est pas réalisé faute de temps ? Comment la période a-t-elle permis de préparer le retour à la normale tout en maintenant un lien avec les artistes et le public ? La dimension numérique au sein d’établissements de taille relativement modeste, devient-elle significative ?
Enfin la reprise d’activité signe-t-elle le retour du public dans les musées ? Ce public tant attendu a-t-il entre temps changé de physionomie ?
Pour répondre à toutes ces interrogations, j’ai le plaisir de recevoir Elisa FARRAN, directrice du musée ESTRINE de Saint-Rémy-de-Provence qui va partager avec nous l’expérience acquise par elle et son équipe durant cette situation de crise sanitaire.

L'enseignement musical et le handicap semblent au premier abord difficile à concilier.
Le handicap dresse un mur invisible qu'élèves, parents ou enseignants hésitent à franchir par peur de l'échec.
Les personnes malentendantes peuvent-elles faire de la musique, en faire leur métier, voire l'enseigner en conservatoire ?
Les enseignants peuvent-ils trouver ou créer des méthodes pour adapter leur enseignement ? La professeure de piano Delphine DECAENS, malentendante de naissance nous fait part de son parcours personnel qui fait d'elle aujourd'hui une personne ressource au sein de son établissement et bien au-delà »